De l'espoir pour les victimes de sclérose en plaques

La sclérose en plaques est une maladie neurologique qui détruit progressivement l'enveloppe protectrice de la moelle épinière et les nerfs du cerveau. Elle entraîne par la suite un vrai handicap physique, qui atteint tout d'abord les membres. Les recherches pour trouver des remèdes à la sclérose en plaques n'ont jamais cessé d'évoluer, sans vraiment aboutir à des résultats impressionnants. Deux traitements sont notamment connus. Le traitement dit de la poussée consiste à retarder les effets de la maladie par la kinésithérapie et l'injection d'anti-inflammatoire. Le traitement de fond est quant à lui appliqué quotidiennement une fois arrivé à un stade beaucoup plus avancé. Les patients sont souvent sujets à la dépression. La méditation les aide alors à affronter plus sereinement leur quotidien. Cette technique a aussi été approuvée cliniquement. Ces personnes deviennent plus positives et reprennent l'énergie nécessaire pour continuer le combat. Si tous ces soins aident dans le ralentissement de la sclérose en plaques, ils n'ont jamais permis d'arrêter la progression de la maladie. Mais l'espoir est revenu avec l'utilisation de l'Alemtuzumab. Il s'agit d'un anticorps monoclonal humanisé obtenu à partir d'une génie génétique de glycoprotéine 21-28 D localisée au niveau des lymphocytes. Lors d'une étude spécifique en laboratoire, on a pu remarquer une réduction et ce, sur le long terme, concernant le nombre de poussées et le handicap chez 90% des victimes traitées. La molécule est administrée entre deux ou trois cycles annuels de cinq jours environ. Cela représente une avancée très importante dans le combat contre la sclérose en plaques. La nouvelle a été annoncée lors du 26 ème congrès international ECTRIMS qui s'est tenu en Suède. Ce résultat que les spécialistes qualifient encore de préliminaire doit s'étendre sur cinq ans. Le laboratoire a également signalé une amélioration plus rapide et plus efficace chez les personnes qui se trouvent encore au stade précoce. Cette étude qui porte le nom de CAMMS223 représente une particularité. Elle a été menée à grande échelle et sur un très long terme. Il est cependant rappelé que l'administration de l'Alemtuzumab est encore à la phase expérimentale. Son usage ne peut encore sortir du cadre d'essai clinique. De plus, les chercheurs soupçonnent que la molécule peut provoquer des effets indésirables comme le prupura thrombopénique idopathique. Cela nécessite une très sérieuse surveillance auprès des patients traités. Cette avancée clinique vient raviver l'espoir que le Gilenya a réveillé il y a seulement quelques temps. C'est le fameux premier médicament oral servant à réduire la sévérité de la maladie. Malheureusement, il n'élimine pas la maladie, mais se contente de limiter sa progression. Dans tous les cas, ces résultats cliniques positifs ravivent l'espérance des malades qui croient de nouveau en une possibilité de guérison.