Prévenir l'obésité infantile

L'obésité touche de plus en plus de personnes, ces dernières années, notamment dans les pays occidentaux. Elle ne touche pas uniquement la population adulte, mais peut également concerner les enfants, particulièrement ceux âgés entre 7 et 12 ans. Pour empêcher que l'enfant ne devienne obèse, il faut contrôler son alimentation et son poids, dès les premiers mois qui suivent sa naissance. Un dépistage de cet excédent de poids peut déjà se faire dès 9 mois. Selon une analyse américaine, si un enfant est trop gros à cet âge, il peut le devenir encore plus à 2 ans. Des chercheurs affirment que pour le moment, il n'existe pas d'indicateur ni de mesure véritable menant à la conclusion de l'existence ou non de signes d'obésité chez les tout-petits. Les seules méthodes utilisées restent encore la courbe de corpulence et l'apparition de rebond d'adiposité. Si la courbe de corpulence montre un résultat oscillant entre le 85 ème et le 95 ème percentile, le risque de devenir obèse est encore moindre ou nul. Si par contre, le résultat est supérieur au 95 ème percentile, le cas d'obésité est positif. Ces scientifiques soulignent toutefois que cette propension au surpoids chez l'enfant ne conduit pas obligatoirement à un cas d'obésité à l'âge adulte. Malgré cette affirmation, l'on constate une hausse constante du taux d'obésité, aussi bien chez les enfants que chez les grands. Dans cette perspective et notamment pour prévenir l'obésité infantile, l'OMS a publié dernièrement 12 recommandations destinées à limiter le commerce des aliments destinés aux enfants. Le but de cette initiative est de diminuer le taux de l'obésité infantile en réduisant au maximum les aliments comportant une haute teneur en sel, en graisse et en sucre. Cette organisation mondiale de rappeler qu'en 2010, pas moins de 40 millions d'enfants dans le monde, âgés de moins de 5 ans sont obèses ou en surpoids. Selon toujours l'OMS, la solution consiste à réduire l'impact du commerce au service de la consommation de ces aliments. Elle envisage 2 moyens pour y arriver, soit en limitant la publicité de ces produits, soit en diminuant, voire en interdisant leur production. L'on remarque en effet que la majorité des spots de produits comportant une forte teneur en matières grasses ou en sucre sont diffusés en grande partie sur les écrans « tout public », si avant ils étaient diffusés uniquement durant les programmes jeunesse. L'OMS dénonce également la publication de ces messages publicitaires dans les établissements scolaires, hôpitaux d'enfants et autres structures éducatives. Afin de concrétiser cette démarche, elle prévoit la mise en place d'un système de surveillance et l'application en cas de dérogation, de sanctions applicables. Une évaluation régulière sera également effectuée afin de voir l'impact de ces dispositions.