Conseils pour choisir le bon système de propulsion d’un bateau

Les plaisirs de la mer se découvrent seul, en couple, entre amis ou en famille. Pour profiter pleinement de telles formes de navigation, l’important est d’avoir un bateau qui marche certes, mais qui est surtout performant. Pour ce faire, il faut bien choisir son moteur. Avant de choisir un moteur de bateau, il est toutefois important de définir au préalable ce que l’on attend de la navigation. Et pour cause, le choix du type de bateau, bien avant le moteur qui le propulse, en découle. Ainsi, si le but est de naviguer sur des plans d’eau durant une même saison par exemple, il vaut mieux choisir une embarcation de moins de 6 m et ne dépassant pas 1000 Kg afin que la mise à l’eau ne soit qu’une formalité. Si la navigation prévue est en mer ou en eau semi protégée, une coque de bateau à clins est recommandée eu égard à ses qualités marines. Et si l’on choisit un bateau hors bord pour des voyages en mer, il devra excéder 5.50 m soit 18 pieds. En revanche, un « petit bateau » équivalent à un bateau inboard de 16 pieds est parfait pour un transport sur les lacs ou rivières. Une fois que l’utilisation du bateau est définie, il reste à déterminer les performances du bateau. Dans cette perspective, il faut considérer le poids du propulseur d’une part et sa puissance d’autre part. Et là encore, il ne suffit pas de se dire que celui qui est puissant est le meilleur. Certes, si le bateau manque de puissance, le moteur va travailler sans cesse plus fort bien que les performances ne soient que peu suffisantes. Néanmoins, en choisissant un bateau trop puissant l’on peut être tenté de dépasser la vitesse maximale de sécurité à laquelle le bateau a été conçu. La puissance compte principalement dans le choix du moteur du bateau. Elle doit être adaptée au modèle du bateau, aussi bien à son poids qu’à ses dimensions. Dans ces critères de choix, l’on ne doit pas oublier le poids des passagers, le carburant et le matériel de bord. Pour trouver la puissance appropriée, se rapprocher de la puissance maximale pour laquelle le bateau a été homologué peut constituer un bon début. Une fois la puissance connue, il reste maintenant à déterminer le moteur lui-même. A ce sujet, on distingue pour le hors-bord, semi hors-bord ou en-bord, trois types de systèmes d’alimentation en carburant pour les moteurs à essence. Il s’agit de l’injection directe (DFI), de l’injection électronique (EFI) et des carburateurs. Chacun de ces systèmes détient ses propres particularités et ses propres avantages. Ainsi, pour ce qui est de l’Injection directe (DFI), comme son nom l’indique, l’essence est injectée directement dans les cylindres du moteur. Grâce à ce système, on peut contrôler et surtout réduire considérablement la consommation tout en augmentant le taux de compression en fonction des performances générales. Ce dispositif est composé par deux éléments essentiels : la pompe à injection haute pression et les injecteurs. Le moteur à Injection électronique (EFI) est un système d’injection électronique composé de trois sous-systèmes : l’alimentation en essence, l’admission d’air et la gestion électronique. Le premier sert à conserver une pression constante à travers une pompe à essence à commande électronique. Le second régularise la quantité d’air nécessaire pour favoriser la combustion de l’essence. Quant au dernier, appelé souvent système de gestion électronique (ECU), il dirige le fonctionnement des injecteurs ainsi que la quantité d’air et d’essence à livrer aux cylindres à tout moment. Enfin, celui à carburateur a l’avantage d’être peu coûteux à l’achat, facile à concevoir et surtout produit davantage d’émissions que l’injection directe ou électronique. En revanche, sa consommation est plus élevée que pour les deux autres systèmes.