Les plantes d'intérieur, la nature chez soi

Il n’y a pas de saison pour s’offrir un bout de nature chez soi. Il suffit de choisir quelques jolies plantes d’intérieur et les entretenir au mieux pour faire de sa maison un écrin de prestige agrémenté d'un petit coin de verdure. Le choix d’une plante ne doit pourtant pas se faire à la légère. En effet, cela ne s’arrête pas à l’aspect extérieur de la plante. Celle-ci peut être magnifique sans pour autant convenir à la maison qui va bientôt l’accueillir. Ainsi, avant de jeter son dévolu pour la plante d’intérieur la plus « verte » de la boutique, il est nécessaire de se demander où sera sa place, si ses besoins spécifiques en matière d’exposition ou d’hydrométrie seront respectés, si sa croissance sera rapide etc. De telles questions doivent être posées afin d’éviter que, par la suite, l’on soit confronté à de mauvaises surprises. Et c’est seulement une fois que l’on sait quel type de plante l’on souhaiterait avoir chez soi, que l’on peut franchir le seuil d’un magasin. Et là encore, il faudrait penser à choisir une plante dont les fleurs sont déjà ouvertes afin que l’on puisse les voir s'épanouir et surtout sentir leur doux parfum envahir toute la pièce. Lors de l’achat, il est également important d’opter pour des plantes qui ne présentent aucun signe de parasites ou de maladies, en vérifiant notamment ses racines à la base du pot. Une plante d’intérieur requiert autant, voire plus, d’entretien qu’une évoluant dans un jardin, en plein air. Le rempotage de la plante figure parmi les démarches obligées en matière de soins à apporter aux plantes d’intérieur. Cette intervention concerne les racines qui ne peuvent plus se développer, c'est-à-dire qui apparaissent en quantité autour de la motte ou celles qui se voilent d'une couche blanche composée de sels minéraux, visibles notamment sur les parois du pot. Le printemps est le moment idéal pour rempoter ses plantes, à moins qu’il ne s’agisse d’une végétation à croissance rapide qui requiert également des traitements durant l’automne. Quoi qu’il en soit, il faut éviter une intervention durant la floraison. Pour s’y prendre, il faut se munir d’un terreau, d'un pot d'un diamètre de 2 à 3 cm supérieur à l'ancien ainsi que d'un sécateur désinfecté. Si le rempotage est un entretien périodique obligatoire, l’arrosage, lui, doit être fait fréquemment. La meilleure façon pour s’y prendre est d’avoir la main légère. En effet, s’il s’avère indispensable, l’arrosage peut néanmoins nuire à la vie de la plante s’il est mal maîtrisé et excessif. Et pour cause, cela peut, outre le fait d’asphyxier les racines, pourrir ou ramollir les feuilles. Ainsi, la règle d’or en matière d’arrosage est de garder la terre humide au toucher, soit ni trop mouillée, ni desséchée. Il doit se faire d’une manière hebdomadaire, voire tous les 15 jours pour éviter que les feuilles ne s’altèrent. En revanche, l'été, il est préférable de vaporiser la plante quotidiennement, en utilisant notamment un brumisateur. Dans le cas où on n’aurait pas d’humidificateur, nécessaire pour éviter les effets incontournables de l’air asséché des appartements, on peut éventuellement placer quelques plantes dans un cache-pot rempli de graviers et inondé d'eau. Cela contribuera à l’évaporation douce de l'eau, pour le bonheur des plantes. Bien entendu, ces dernières sont à placer loin des sources de chaleur, excepté les espèces dites des plantes grasses. Sur ce même volet de la bonne exposition des plantes, il ne faut pas oublier que la lumière est indispensable à la vie des plantes. De ce fait, il est préférable de les mettre dans les endroits les plus éclairés de la maison, principalement près des fenêtres exposées à l'est. Et pour cause, la lumière directe du soleil peut brûler les feuilles. Enfin, si la lumière naturelle n’est pas abondante dans la pièce, on peut la remplacer par un éclairage adapté, tel qu’une lampe à mercure, à sodium ou sinon des tubes fluorescents.