Petite biographie de François Nourissier

François Nourissier est un écrivain français, né à Paris le 18 mai 1927. Après une trentaine d'années au service de l'Académie Goncourt, il est décédé le 15 février 2011. L'écrivain a toujours avoué ne pas avoir eu de véritables souvenirs de son enfance. Animé par la littérature et la langue de Molière depuis longtemps, c'est tout naturellement qu'il choisit de suivre cette voie. En 1951, il publie son premier roman intitulé « L'eau grise ». En 1952, il intègre les « éditions Denoël » en tant que secrétaire général. Trois ans plus tard, il obtient un poste de rédacteur en chef au sein du groupe « La Parisienne ». Jusqu'en 1996, il reste dans le domaine de la presse et de l'édition combinant ainsi deux grands métiers, écrivain et journaliste. Cet homme né d'une mère issue de la bourgeoisie et d'un père appartenant au prolétariat se trouve à l'aise entre les deux univers. Dans ses livres, il arrive à mélanger si bien langage libre et langage soutenu. Il n'a réellement senti le sentiment d'appartenance que lorsqu'il fut accueilli par sa belle famille en 1960. D'ailleurs, les années 60 sont marquées par ses premieres critiques qui remplissent les Nouvelles littéraires. Il les exporte ensuite chez d'importants quotidiens d'information. Mais le rendez-vous qui séduit le plus les lecteurs est la chronique du samedi. Son talent et son franc-parler lui valent la sollicitation de l'Académie Goncourt en 1977 pour le poste de secrétaire général. En 1996, il est élu président de l'académie et le demeure jusqu'en 2002. Il y fait la connaissance d'un ancien journaliste de l'Humanité qui devient par la suite son grand ami. Après quelques années de combat contre « Miss P » comme il surnomme la maladie de Parkinson, il s'est éteint le 15 février 2011. Depuis, les hommages ne cessent de croître. Un fait tout à fait compréhensible puisqu'il incarne l'image parfaite de l'écrivain français. Ses romans sont basés sur l'indépendance, le sérieux de l'homme et la beauté. Le tout est transmis dans un langage à la fois drôle, limpide et léger. Vu la gravité de la maladie, il a dû se retirer du devant de la scène pour se réfugier dans un hôpital spécialisé depuis 2008, juste après sa démission auprès de l'académie. Ses adieux ont eu lieu au crématorium du Père-Lachaise le 18 février. La foule, peut être moins nombreuse à ce que l'on s'y attendait, etait composée d'artistes, poètes, écrivains, académiciens, éditeurs, journalistes et anciens ministres. Ses petits enfants ont lu quelques passages de ses livres préférés, à savoir « La crève », « Lettre à mon chien » et les poèmes « Recueillement ». Il repose désormais au côté de sa campagne Cécile Muhlstein, décédée en 2007.