Espionnage et intelligence économique sont les points clés de la recherche d'informations pour le développement des technologies. Ce qui les différencie, c'est que l'intelligence économique est légale, tandis que l'espionnage économique ne l'est pas. Depuis quelques années, la Chine entreprend une politique extrêmement agressive dans ce domaine. Lisez notre article pour en savoir plus sur l'espionnage économique !
L'intérêt de la Chine pour l'espionnage industriel commence dans les années 1970. Après la révolution industrielle de 1965 à 1969, les services secrets ont commencé à se ré-organiser. C'est ainsi que débute le développement de l'espionnage industriel.
Il n'a été généralisé qu'en 1976, après le décès de Mao Zedong. Durant cette période, la Chine souhaite sortir de la pauvreté en relançant son économie. Pour y arriver, elle doit être au même niveau de développement que les pays riches et industrialisés. Au lieu d'aller dépenser plusieurs milliards en recherche et développement de technologies, elle préfère choisir la stratégie de l'espionnage industriel.
D'après les experts, la Chine est loin d'être le seul pays impliqué dans ce genre de pratique. Seulement, leurs actions ont tendance à être moins discrètes, l'Etat chinois allouant des budgets très importants à l'espionnage industriel. Soulignons que la Chine, à l'inverse des autres pays, n'a jamais signé le traité de l'OCDE portant sur les pratiques admissibles dans le domaine commercial. Dans cet accord, on stipule que l'espionnage industriel est interdit.
Les méthodes d'espionnage industriel employées par la Chine n'ont rien d'exceptionnelles. D'abord plus orientées sur la corruption via l'argent et le sexe, aujourd'hui il s'agit principalement d'attaques informatiques. La Chine utilise également des techniques plus inventives comme celle de la visite du faux plombier pour poser des micros dans les entreprises cibles.
Parmi les pays qui accusent la Chine de faire de l'espionnage industriel sur leurs territoires, on retrouve principalement les États-Unis, l'Allemagne et la France.