Un sport de sensations extrêmes : le moto-cross

Aujourd’hui, le moto-cross est une discipline qui se pratique largement sur la scène internationale. L’organisation des nombreuses compétitions qui se tiennent tout au long de l’année est prise en charge par la FIM ou Fédération Internationale de Motocyclisme. Il est possible de faire la distinction entre trois catégories qui sont le MX1, le MX2 et le MX3. Pour le MX1, les concurrents utilisent des engins dotés de moteurs à deux temps de 250 cm³ ou de moteurs à quatre temps de 450 cm³. Pour le MX2, les participants font appel à des motos équipées de moteurs à deux temps de 125 cm³ ou de moteurs à quatre temps de 250 cm³. Enfin, pour le MX3, les concurrents ont recours à des engins dotés de moteurs à deux temps de 500 cm³ ou de moteurs à quatre temps de 450 cm³ et plus. Aujourd’hui, dans un souci de préservation de l’environnement, le moteur à deux temps est relégué petit à petit et pratiquement aucun concurrent à haut niveau ne fait plus appel à des motos équipées de tels moteurs. Si l’on s’intéresse aux jeunes pilotes de moto cross, il est important de souligner que ceux-ci « montent » des engins moins puissants que ceux précédemment cités. Les motos cross conduites par cette catégorie de pilotes affichent une cylindrée comprise entre 50 et 85 cm³ et les moteurs dont ils sont dotés sont, la plupart du temps, à deux temps. Mise à part la puissance des engins pilotés dans le cadre du moto-cross, il est intéressant de voir du côté des accessoires qui accompagnent ceux-ci. On ne manquera pas de constater que ces motos ne sont dotées d’aucun élément inutile voire superflu. A titre d’illustration, un engin conçu pour le moto-cross n’est pas équipé de démarreur électrique, de signalisation et encore moins de rétroviseur. L’accent est par contre mis sur la robustesse du cadre et sur la suspension. La légèreté de l’engin est également très importante. En définitive, la moto doit conjuguer stabilité et manœuvrabilité afin d’optimiser les performances des moteurs pour supporter les chocs dans les épreuves de moto-cross. Au cours d’une compétition de moto-cross, il n’y a pas que la vitesse. Il y a aussi les obstacles qui permettent de mesurer les aptitudes des participants. Il existe différents types d’obstacles dont les sauts simples, les sauts doubles, les sauts triples, les sauts quadruples, le camel jump, la table ou encore les whoops. Quoi qu’il en soit, les circuits moto-cross sont généralement faits de sable ou de terre. Pour pratiquer le moto-cross dans les meilleures conditions possibles et pour limiter les risques d’accidents, le pilote doit être parfaitement équipé. Ses bottes doivent être rigides et résistantes et protéger le pilote de l’impact de chutes ou des jets de pierre. Les genouillères sont également indispensables. Elles se portent sous le pantalon et sont réalisées dans des fibres rigides mais légères. Pour la protection de ses reins, le pilote doit s’équiper d’une ceinture élastique. Tendues au niveau des lombaires, cette ceinture offre également une protection au dos. La partie supérieure du corps est protégée à l’aide d’un pare-pierre qui se présente comme une armure assurant la protection du dos, du buste, des coudes ainsi que celle des épaules. Le casque est un équipement incontournable. Pour plus de sécurité, il peut être associé à une minerve. Attention, le casque de moto-cross est différent du casque que l’on porte pour les balades sur route. Enfin, il y a le pantalon qui doit être réalisé dans un matériau rigide pour protéger la partie inférieure du corps contre les chocs en tout genre.