Trouver un job d’été : conseils pour trouver un job d’été

L’été arrive à grands pas et de nombreux jeunes pensent déjà à ce qu’ils vont faire pendant ces longues vacances. Bon nombre d’entre eux pensent à trouver un job d’été pour financer un voyage ou la rentrée scolaire à venir. Mais, avant de se lancer dans cette expérience qui peut être une fabuleuse aventure pour certains, il existe différentes informations et règles à connaître. Voyons ensemble ce qu’il faut savoir avant de se lancer dans un job d’été.

Les règles à connaître

Tout d’abord, il faut savoir que l’âge légal pour commencer à travailler est de 16 ans sauf cas particulier.

Ensuite, il faut savoir qu’un job d’été est soumis au CDD ou Contrat à Durée Déterminée. Ce contrat doit impérativement être remis au travailleur au maximum deux jours après la date d’embauche. Et, même si le fait d’avoir trouvé un job d’été est excitant, il est indispensable, voire primordial, de bien lire les termes dudit contrat. Il faut notamment s’intéresser aux alinéas concernant l’employé et celles concernant l’employeur, plus importants encore, les informations portant sur les conditions de travail. Une personne qui exerce un job d’été doit par ailleurs savoir qu’elle possède le même statut que n’importe quel autre salarié de l’entreprise au sein de laquelle elle va travailler pour l’été. Elle bénéficie de ce fait des mêmes avantages comme les jours fériés, la cantine ou encore les pauses.

Le salaire d'un job d'été

En ce qui concerne le salaire pour un job d’été : celui-ci doit au minimum être égal au SMIC en sachant que le taux horaire du SMIC est de 8,86 euros depuis le 1er janvier 2010, ce qui correspond à un salaire mensuel de 1343,77 euros bruts pour un volume de travail de 35 heures par semaine. Le salaire proposé pour un job d’été ne doit surtout pas être inférieur aux chiffres précédemment cités. On notera par ailleurs que la rémunération brute indiquée précédemment n’inclut pas les congés payés ni la prime de précarité qui doivent être obligatoirement versées au salarié à la fin du contrat.

Parallèlement aux montants des salaires, il est important de savoir que les personnes exerçant un job d’été étudiant et âgées de 25 ans au maximum en date du 1er janvier de l’année d’imposition bénéficient d’une exonération d’impôt sur le revenu.

Cette exonération porte sur les salaires perçus pour un métier exercé au cours du cursus scolaire, qu’il s’agisse d’études secondaires ou d’études supérieures. L’exonération concerne aussi les activités réalisées au cours d’un congé scolaire ou universitaire. Concernant son montant, l’exonération ne doit pas dépasser trois fois le montant mensuel du SMIC. Cette limite concerne toutes les activités exercées pendant une seule et même année.

Exemples de jobs saisonniers

En matière de job saisonnier, l’hôtellerie, la restauration et le tourisme se trouvent en tête de liste. Vous pouvez également vous tourner vers le secteur du commerce, de la vente et de la distribution qui regroupe entre autres les grandes surfaces et les magasins de libre-service en général. Le secteur agricole et viticole recrute également beaucoup de saisonniers entre le mois de mai et le mois d’octobre.

Il faut aussi mentionner le secteur hospitalier qui s’adresse spécialement aux étudiants ayant choisi la filière médicale ou les branches paramédicales. Et enfin, on peut aussi citer le domaine du transport. Mais, pour pouvoir exercer un job d’été dans ce milieu, il faut impérativement posséder un permis A ou un permis B. Le métier le plus couramment proposé est celui de coursier.

Enfin, les colonies de vacances et les centres aérés embauchent également des animateurs pour la période des vacances, mais il faut être titulaire d’un BAFA (brevet d’aptitude à la fonction d’animateur).