Le tuning, soumis à une législation sévère

Le tuning ou la modification d'un véhicule est sujet à des lois sévères. D'après la loi, un constructeur automobile ne peut commercialiser une voiture sans avoir pris en compte les normes de sécurité exigées par le cahier des charges. Ceci signifie que toute modification générera des conséquences sur les paramètres techniques du véhicule. Dans ce cas, l'acquisition d'un nouveau visa délivré par la DRIRE sera préconisé. Si on considère le tuning comme une simple addition de divers accessoires sur la carrosserie, une loi inscrite dans un article du Code de la route déclare que toutes les voitures ayant été transformées doivent acquérir une nouvelle réception de l'automobile. Le propriétaire devra remplir des papiers qui seront soumis à la DRIRE. Un procès-verbal permettant l'obtention d'une nouvelle carte grise sera ensuite délivrée. Toutefois, si les autorités compétentes remarquent des altérations provoquées par la transformation, la circulation du véhicule peut se voir interdite. Dans l'article 317-23, il est stipulé que les voitures subissant des modifications doivent minimiser les dangers corporels, lors des accidents. Par conséquent, les transformations altérant le moteur, les freins, l'empattement, le châssis, la direction, la transmission, les charges et le poids par essieu, sont à exécuter en rapport à la législation. Ceci permettra de garantir le contrat d'assurances de la voiture. Du côté des pièces de tuning telles que les suspensions et les jantes, la loi ne régit aucune interdiction sur ces changements. Par contre, un rejet peut s'opérer dans le cas où les pièces ne sont pas en conformité au modèle du véhicule. Il est conseillé de ne pas choisir d'énormes jantes car elles inciteraient à fausser le kilométrage en coinçant les pneus dans l'aile. Afin de préserver les pneus d'un éventuel frottement ou d'un mauvais roulement, il faut également bannir les suspensions à faible hauteur. D'ailleurs, malgré le côté esthétique de ces dimensions surréelles, l'ensemble visuel est moins bon. Pour les questions relatives aux vitres teintées, une autorisation est spécifiée par la loi française. Ceci permet de s'adapter au Code de la route, article R.3-1 qui déclare que les automobilistes doivent être en état de diriger les commandes des véhicules, sans aucun obstacle. L'on parle ici de son champ de vision qui pourrait se voir réduit à cause de l'installation d'objets non translucides sur les vitres. Ces films adhésifs sont surtout proscrits sur les côtés latéraux des vitres. Cette interdiction n'est pas applicable si l'apposition des films n'altère pas la visibilité suffisante et efficiente de l'automobiliste.