Les tubes d’un VTT : comment évaluer leur robustesse ?

A l’achat d’un VTT, différents paramètres doivent être pris en considération. Pour avoir la certitude de profiter d’un matériel performant, rien ne doit être laissé au hasard. Parmi les éléments auxquels on doit porter une attention particulière, il y a les tubes. Au moment de choisir un VTT, il est primordial de s’assurer de la qualité de ces derniers. D’abord, il y a le matériau avec lequel sont réalisés les tubes du VTT. La sélection peut être faite entre quatre types de matériaux à savoir l’acier, le titane, le carbone et l’aluminium. Contrairement à ce que l’on est souvent tenté de croire, le type de matériau n’influe pas vraiment sur les performances des tubes d’un VTT. Néanmoins, les personnes qui se soucient des tendances doivent savoir que l’aluminium et le titane sont les matériaux à la mode du moment. Il faut par ailleurs noter que chacun des matériaux cités précédemment présentent chacun leurs lots d’avantages et d’inconvénients et se révèlent plus adaptés à certaines utilisations. Pour ce qui est de l’acier, son principal défaut est d’être sensible à la rouille. Son atout se trouve au niveau de sa résistance à toute épreuve. En cas de cassure, on peut ressouder en toute facilité. Du fait de leurs particularités, les tubes VTT en acier s’adressent aux utilisateurs habitués aux longs trajets. Les tubes VTT en aluminium possèdent quant à eux la particularité d’être insensibles à la rouille. Leur défaut se trouve dans le fait qu’ils se fatiguent vite et se plient plus rapidement que les autres types de tube. Ressouder les fissures s’avère par ailleurs un dur labeur. Le carbone qui se présente le plus souvent sous la forme de fibre de carbone casse facilement mais offre l’avantage d’être très léger. Les tubes réalisés dans ce matériau sont parfaits pour les trajets sur route et pour le cross-country. Pour ce qui est du titane, celui-ci présente des avantages du point de vue technique. Les tubes réalisés avec ce matériau ne se fatiguent pas et résistent vaillamment à l’oxydation. L’unique inconvénient se trouve au niveau de son prix très élevé. Si le type de matériau utilisé pour la réalisation des tubes n’a pas permis d’arrêter la décision quant au choix du VTT que l’on va acheter, l’on peut s’intéresser de près à la manière dont ces tubes ainsi que les pièces qui les accompagnent ont été travaillés. Afin d’être certain de faire le meilleur choix, l’acheteur doit considérer les tubes et ses pièces comme étant des œuvres d’art qui ne sauraient souffrir du moindre défaut. Il faut par exemple partir du principe qu’il est nettement plus facile de créer des tubes de forme ronde ou arborant des formes rectilignes plutôt que des tubes affichant des formes plus insolites et plus originales. Toujours dans le but de s’assurer de la qualité des tubes d’un VTT, il s’avère également utile de s’intéresser de près aux spécificités du tube diagonal, des haubans, des bases sans oublier celles de la douille de direction. Ces pièces doivent être impeccables : plus leur finition est parfaite, plus on a la certitude que le constructeur a porté un soin particulier et a passé du temps pour mettre en place un cadre bien robuste. Enfin, il faut également avoir l’œil en observant les pattes de dérailleur et les dispositifs de fixation des freins à disque. Il faut se poser la question de savoir si ces systèmes se présentent en un seul et unique bloc, si elles sont évidées, si elles sont structurées ou si elles sont plates. Ces différentes particularités témoignent de tubes de VTT de qualité.