Le cancer du sein touche une femme sur huit dans les pays développés. Quatre vingt neuf cas de cancer sur cent mille sont des cancers du sein.
Cette tumeur maligne de la glande mammaire se manifeste par une grosseur anormale au niveau du sein ou à l'aisselle. Elle peut s'accompagner d'écoulement, de changement de pigmentation du sein, d'une modification de la forme du sein ou encore de crevasses.
Cette maladie peut être d'origine génétique héréditaire, causée par le mode de vie. Elle peut être provoquée par une gestation tardive ou encore une privation de l'allaitement. Un grand nombre de cas, 85 à 90 %, a une origine non-explicable.
Le dépistage du cancer du sein doit être systématique pour déceler à temps le problème. Plus la maladie est détectée plus tôt, plus la chance de guérir augmente. Les conduites à tenir permettent de réduire la survenue du cancer du sein.
Les études montrent que le risque de cancer du sein est amoindri si la femme allaite, ne fume pas, n'a pas d'excès de poids et pratique régulièrement une activité sportive. Il est possible d'éviter la survenue du cancer du sein en diminuant la quantité d'alcool absorbée.
Le dépistage doit être renouvelé systématiquement tous les deux ans et ce à partir de 50 ans, sous la forme d'une mammographie. Tout comme les plus jeunes, les femmes âgées sont susceptibles de développer un cancer du sein.
La société d'aujourd'hui est très agressive sur la question. Certains estiment qu'étant donné que le problème d'esthétique ne se pose plus, il est normal d'amputer son sein à une dame agée. Pour eux, les personnes du troisième âge ne nécessitent plus de traitement lourd puisqu'elles n'ont plus beaucoup de temps à vivre. Ces réactions odieuses n'ont pas laissé indifférente la présidente d'Europa Donna Forum France. Nicole Zernik n'a pas mâché ses mots lors du 12ème colloque annuel organisé par l'association le 4 octobre 2010. Pour elle c'est aberrant de dire que les femmes âgées doivent mourir avec leur cancer du sein.
En France, 20% des cas se manifestent au delà de 75 ans. Les cancérologues ne trouvent pas logique de baisser les bras lorsqu'il reste encore plusieurs années à vivre à cet âge là. Les victimes de la maladie ou les bien-portantes peuvent soutenir la recherche scientifique sur le cancer du sein. Le but de la recherche porte sur la manière de dépister plus tôt encore le cancer afin de mieux prévenir sa survenue et de trouver les meilleurs moyens de le guérir. Un projet de mise à jour des rapports sur le cancer du sein a déjà commencé. Il permet d'octroyer des conseils à jour sur les dernières études scientifiques.