Le mal des transports

En période de vacances, nombreux parmi nous doivent prendre différents moyens de transports pour rejoindre le lieu de ses vacances : train, voiture, avion ou encore bateau. Certains souffrent cependant du mal de l’air, du mal de mer, du mal de voiture, en bref, du mal des transports. Ce mal est également connu sous le nom de « cinépathie », ou encore « syndrome d’adaptation spatiale ». En termes simples, il traduit la confusion que subit l’organisme en recevant des informations contradictoires venant des yeux, des muscles et du cerveau. On sait également que ce mal est plus fréquent chez les enfants de 3 à 12 ans. Comment fonctionne exactement le mal des transports ? L’organisme se sert de nombreuses sources d’informations afin de réagir aux mouvements du milieu environnant et se situer dans l’espace. Parmi ces sources d’informations, il y a le visuel, qui situe la position du corps par rapport au plan de l’horizon. Il y a ensuite l’oreille interne qui va percevoir le déplacement de l’organisme, cet organe est un organe double qui se trouve de part et d’autre de la boîte crânienne. Ce sont des capteurs neurosensoriels qui perçoivent les informations, et ce sont les cils qui sont informés des déplacements de la tête grâce à des petites billes se trouvant dans des cellules ciliées. Ce sont les cils qui transmettent les informations au cerveau, et quand les billes roulent, le cerveau donne aux muscles les ordres qu’il faut pour réagir et se maintenir en équilibre. On peut aussi parler de la proprioceptive, qui est la perception du corps dans l’espace grâce aux nombreux récepteurs qui se trouvent dans les muscles. Par ailleurs, ces centres d’équilibre dans l’organisme sont également connectés aux noyaux du nerf vague ou encore nerf pneumogastrique. C’est notamment pour cette raison que des nausées et des vomissements sont perçus quand la personne souffre du mal des transports ou encore du vertige. C’est enfin le cerveau qui reçoit et analyse toutes ces informations. Il les évalue, les compare et les répertorie pour qu’il ait une position du corps dans l’espace. Le problème se pose quand les informations semblent contradictoires, et l’organisme ne peut plus évaluer précisément ce qui arrive. Un exemple pour l’illustrer : quand on est assis dans un train stationné en gare et qu’un autre train en face est en train de partir. L’impression qu’on a à ce moment là est que c’est notre train qui bouge. C’est ce type d’informations contradictoires qui crée le mal des transports. On a alors besoin de fixer son regard sur quelque chose de fixe, comme le toit de la gare ou encore l’horloge, pour se rendre compte que c’est l’autre train qui bouge et que celui dans lequel on se trouve est en fait immobile. En ce qui concerne les symptômes, ils sont bien connus. D’abord, c’est un petit malaise, ensuite c’est de la nausée et puis vient une somnolence. C’est à ce stade que les enfants deviennent pâles et qu’ils parlent peu. Puis, la sensation de nausée s’amplifie et la sueur et la salivation se font plus présentes. Puis, enfin, viennent le vertige, les vomissements ainsi qu’une sensation de froid. Tous les moyens de transports peuvent provoquer ces troubles, tout en sachant que c’est la mer qui est la première de la liste. En mer, il faut parfois à l’organisme deux ou trois jours pour s’adapter. Il est également important de noter que des facteurs extérieurs peuvent aggraver le mal des transports : le confinement, la chaleur, les grands bruits ou encore certaines odeurs. Pour soulager le mal des transports, on peut prendre des médicaments avant le départ ou encore utiliser différentes astuces, comme être bien reposé en partant, ne pas avoir l’estomac vide…