Molécule responsable des allergies respiratoires décelée

Les allergies respiratoires et principalement l'asthme allergique, présentent très souvent une gène quotidienne. Une grande partie des malades suivent un traitement quotidien tout au long de l'année ce qui explique une atteinte sévère et chronique. Avec la découverte de la molécule CX3CR1, les malades peuvent espérer l'élaboration de médicaments pouvant stopper l'affection. La molécule CX3CR1 est le nom attribué à la molécule jugée responsable des allergies respiratoires. Elle a été découverte par des chercheurs de l'Inserm de l'université de Nice. Son rôle est estimé très important dans le développement des symptômes de l'asthme. Cet élément constitue une nouvelle cible thérapeutique. Il ouvre notamment la voie à la conception de nouveaux traitements et de nouveaux médicaments. Au cours de leurs études, ces chercheurs ont fait appel à des poumons de souris classés asthmatiques, leur permettant de déceler l'importance de la protéine CX3CR1 dans l'apparition de l'asthme allergique. Cette molécule entre en contact avec des cellules appartenant au système immunitaire. Elles portent le nom de lymphocytes T et désignées comme étant les cellules fautives. Cette fusion prolonge leur survie. Elles quittent alors la circulation sanguine et s'accumulent dans l'organisme, plus précisément dans les tissus pulmonaires. Une fois bien installées, elles produisent des substances qui entraînent l'inflammation allergique. Celle-ci se manifeste par des signes très connus tels que les sifflements dans la poitrine, les toux, l'oppression thoracique et la gêne respiratoire. Toujours d'après ces études, les scientifiques ont pu réaliser qu'en fournissant des médicaments capables d'empêcher la propagation de cette molécule, ils arriveront à prévenir l'apparition de l'asthme ainsi que toute autre allergie respiratoire. Cette découverte constitue des retombées cruciales dans le domaine médical notamment dans la suggestion de médicaments dotant d'une capacité à bloquer la molécule CX3CR1 tuant ainsi les cellules qui ont infiltré les voies respiratoires. Les scientifiques imaginent déjà que ces remèdes pourront être administrés aux patients par voie locale. On peut également supposer l'utilisation d'aérosols. Il faut rappeler que l'asthme allergique est une maladie chronique attaquant les voies aériennes supérieures, touchant près d'un million de personnes en France et plus de 300 millions dans le monde. Uniquement sur le territoire européen, on recense près de 50 millions d'individus souffrant d'asthme allergique et 90 millions atteints de rhinite allergique. On a remarqué une nette augmentation et une sévérité considérable ces dernières années. La découverte de cette molécule apporte un immense espoir aux personnes touchées par les allergies respiratoires. Il ne reste plus qu'à souhaiter l'arrivée prochaine des médicaments.