Le parquet : les tendances du moment

Aujourd’hui, la décoration intérieure revêt une importance particulière. Du sol au plafond, rien n’est laissé au hasard. Découvrez les tendances du moment en matière de parquet. Il y a dix – vingt ans, la préoccupation des clients était d’avoir un intérieur moderne. A l’époque actuelle, la plupart des personnes se lançant dans la décoration de leur espace affichent une large préférence pour le « vieilli ». Le parquet ne déroge pas à la règle et les parquets patinés ont actuellement la cote auprès des ménages. Désormais, lors de la mise en place de nouveaux parquets que ce soit dans le cadre d’une construction ou d’une rénovation, les propriétaires recherchent des parquets à l’allure ancienne voire très ancienne. Il faut mettre l’accent sur le fait que les parquets vieillis ne doivent pas afficher les mêmes inconvénients que les véritables « vieux parquets ». Que ce soit en termes d’entretien, d’installation ou encore de maintenance, les parquets à l’aspect vieilli doivent quand même faire preuve de « modernité ». Conscients des attentes des clients, les fabricants n’ont pas manqué de trouver les meilleurs compromis. Dans ce cadre, une technique spéciale a été mise en place afin de patiner les lames de parquet sans altérer leur qualité. Concrètement, les fabricants procèdent à des martelages et teignent les lames en question. Il existe par ailleurs une nouvelle génération de vernis qui répond aux exigences du moment. Ce type de vernis possède la particularité de sécher quasi-immédiatement : le processus de vieillissement du parquet s’en voit accéléré. En plus du côté « patiné », d’autres critères doivent être pris en considération au moment de l’achat de parquet. D’abord, il y a l’environnement c'est-à-dire la décoration présente, les teintes des meubles, le type d’éclairage dont bénéficie une pièce donnée ou encore les fréquences de passage dans une pièce. Ces différents points permettent non seulement de bien choisir la couleur du parquet mais aussi et surtout de sélectionner adéquatement l’essence qui convient. Il existe aujourd’hui quatre catégories d’essence de bois. Les bois appartenant à la catégorie A sont très tendres, ceux de la catégorie B sont tendres, ceux de la catégorie C sont durs et ceux de la catégorie D sont très durs. Dans la catégorie A, on retrouve l’aulne épicéa, le sapin et le pin sylvestre. Dans la catégorie B, on retrouve le bouleau, le châtaignier, le merisier, le pin maritime, le teck, le bossé, le mélèze, le noyer et le sipo. Dans la catégorie C, on retrouve l’afromosia, le charme, l’érable, le frêne, le hiroko, le moabi, l’orme, l’angélique, le chêne, l’eucalyptus, le hêtre, le makoré et le movingui. Dans la catégorie D, il y a le cabreuva, le doussié, l’ipé, le jatoba, le merbau et le wengé. Il est important de mettre l’accent sur le fait qu’en optant pour des lames de parquet d’une épaisseur supérieure à 4,5 millimètres, il n’est plus nécessaire de se préoccuper de l’essence. Avec cette épaisseur, toutes les essences sans exception peuvent être posées dans n’importe quelle pièce de la maison et proposeront la même résistance. On peut alors choisir au feeling. En mettant en place des lames de parquet, le choix peut être fait entre différentes techniques de pose. La pose collée est la plus couramment usitée et s’avère adaptée à tous les types de support mais aussi à tous les types de parquets. Son inconvénient se trouve dans le fait qu’elle résiste mal à l’humidité. La pose flottante convient si l’on a opté pour des parquets contrecollés et offre l’avantage d’être adapté à tous les types de revêtements, même les plus anciens. Enfin, il y a la pose clouée qui consiste à fixer le parquet sur des lambourdes à l’aide de clous. Cette technique permet d’obtenir des parquets très robustes.