Augmentation de la facture d'électricité d'ici 2015

Une hausse du prix de l'électricité est prévue d'ici 2015. En effet, durant les quatre ans à venir, le gouvernement français compte offrir à toutes les concurrences d'EDF la possibilité d'acquérir un total de 25% de l'énergie nucléaire. Il s'agit d'un projet qui a été déjà approuvé par le Parlement à travers le vote de la Loi Nome qui n'a pas encore été mise en vigueur. Cette dernière force EDF à céder le quart de son rendement nucléaire à des sociétés comme Direct Énergie, GDF Suez ou encore Poweo. La loi Nome a été instaurée afin de régulariser au mieux la concurrence sur le marché de l'électricité. Elle prévoit les différentes dispositions liées à la cession des 25% de la production d'EDF incluant bien évidemment le prix de vente. Cependant, ce prix de vente est sujet à de nombreuses controverses car il est considéré par certaines entités économiques comme étant un peu trop élevé. D'après la Commission de Régulation de l'Énergie, la valeur imposée par les textes est dans tous les domaines supérieure aux coûts de production ainsi qu'au niveau des tarifs réglementés actuels. Par conséquent, le prix de vente fixé par la loi Nome aura sans doute une conséquence directe sur les factures d'électricité des particuliers. D'après quelques études, une élévation de la facture de 25% à 28% est prévue d'ici jusqu'à 2015. Dans le cas où EDF garde le même prix que celui imposé par la loi qui est de 37 euro/Mwh, une augmentation de 7% à 11% serait inévitable durant deux années successives. L'augmentation sera effective dès que la loi Nome sera mise en vigueur. Des débats avec les députés ont été organisés pour que ces derniers modifient le texte prévu pour que les ménages ne subissent pas une augmentation considérable sur leur consommation d'ici 2015. Certaines institutions comme l'Association des consommateurs demande, par exemple, à ce que la valeur de la production reflète les prix réels du rendement. Pour cela, ladite loi doit imposer le coût de vente par rapport à la valeur de la production actuelle. Toutefois, il est à noter qu'avant même que la loi Nome soit approuvée, des négociations entre EDF et les entreprises acheteurs ont eu lieu. Durant ces discussions, la compagnie française d'électricité a proposé une valeur de 42 euros/Mwh qui provoquerait une hausse de 35% dans les quatre années qui suivent. Tandis que acheteurs ont proposé un coût à 35 euros/Mwh. La loi Nome a donc abouti sur un coût qui semble être un compromis entre EDF et les entreprises acheteurs.